L’hypertrophie musculaire et un processus ayant pour but d’augmenter la taille des muscles par le biais de différents moyens. C’est l’un des objectifs de l’entrainement en musculation, notamment lorsque l’on démarre une phase de prise de masse qui aura pour débouché la prise maximale de muscle sur une période prédéfinie

Lors d’un entrainement de musculation, vos exercices et vos charges vont provoquer un stress sur les muscles que vous aurez décidé de cibler, ce qui engendrera des lésions sur ceux-ci. Votre corps sera alors contraint de réparer vos muscles et cherchera à s’adapter pour être prévenu si cela vint à se reproduire. C’est à ce moment qu’il va s’hypertrophier, c’est à dire grossir.

Etant donné qu’il existe différentes façons de stimuler se muscles (donc de les stresser), il existe également différentes manières de les hypertrophier.

On distingue deux différentes manières d’hypertrophier ce muscles, de façon sarcoplasmique et de la manière myofibrillaire.

L’hypertrophie sarcoplasmique.

L’hypertrophie sarcoplasmique est celle que les détracteurs de la musculation qualifient de « gonflette ». En effet le but de cette hypertrophie et d’augmenter le volume du sarcoplasme, c’est à dire du liquide présent à l’intérieur des fibres musculaires.

Durant vos entrainements, pour stimuler vos muscles en favorisant l’hypertrophie sarcoplasmique, il vous faudra faire des exercices avec des répétitions entre 10 et 15 dont la charges utilisées est quant à elle comprise entre 50% et 75% de votre répétition maximale sur l’exercice. Vous opterez pour un temps repos allant de 1 minute à 1 minute et 30 secondes.

En ce qui concerne l’alimentation, l’hypertrophie sarcoplasmique réagit mieux au régime riche en glucides car c’est grâce au glycogène musculaire ( c’est à dire les réserves de glucides présents dans les muscles) que le sarcoplasme peut être augmenté.

Etant donné qu’il faille utiliser de faibles charges, l’entrainement pour une hypertrophie sarcoplasmique vous permet de réduire les risques de blessures et de fatigues nerveuses.

Néanmoins, les résultats seront moins durable, vous n’obtiendrez aucun gain de force et votre densité musculaire sera moindre.

L’hypertrophie myofibrillaire.

L’hypertrophie myofibrillaire est l’hypertrophie des « zhomme ». C’est celle qui vous permettra de construire du muscle pur et dur. Avec ce type d’hypertrophie, l’objectif est augmenter les volume de vos fibres musculaires en faisant croître l’épaisseur et le nombre de myofibrilles (qui sont l’unité contractile de vos muscles et qui sont présent à l’intérieur à l’intérieur des fibres musculaires).

Pendant vos entraînements, vous allez cette fois ci devoir faire des exercices avec des charges plus lourdes car les répétitions faites devront être comprise entre 6 et 10. Vous prendrez donc un temps de repos compris entre 1 minute 30 et 3 minutes.

Ce style d’hypertrophie musculaire réagi mieux aux régimes hyperprotéinés car ce sont les protéines et les acides aminés (qui servent à synthétiser les protéines) qui aide a reconstruire les fibres musculaires que vous avez lésé pendant vos entraînements.

L’hypertrophie myofibrillaire est plus durable que la sarcoplasmique, vos muscles seront également plus denses et vous gagnerez en force. Néanmoins, les risques de blessures seront accrues, les stress nerveux seront plus important et les gains de muscles visibles seront un peu plus lent.

Conclusion.

L’hypertrophie musculaire, sous ses deux formes, sont des buts à atteindre par les pratiquants de musculation qui souhaitent continuer leur ascension vers la prise de muscles.

Il faut tout de même savoir que chaque personne est différente et qu’en effet tout le monde n’est pas adapté au même style d’hypertrophie. Moi par exemple je réagi mieux à l’hypertrophie sarcoplasamique alors que pour la plupart des mes amis, c’est l’inverse.

De même pour vos différents muscles, les cuisses par exemples consomment plus de glycogènes que les pectoraux. Ce qui signifie qu’il est préférable de travailler vos pectoraux en hypertrophie myofibrillaire et vos cuisses en hypertrophie sarcoplasmique.